Retrouvez nos dernières nouveautés !

https://www.gratisography.com/

Vous êtes fascinés par les présentoirs du hall et souhaitez retrouver une référence qui vous a échappé car elle a été empruntée avant que vous n’ayez le temps de dire « Ouf » ? Vous vous demandez ce que les bibliothécaires ont déniché comme trésors pour vous ce mois-ci ? Pas de problème !

Retrouvez facilement ces nouveautés sur les réseaux sociaux !

Et oui, votre BU est connectée ! En plus d’un compte Twitter, nous possédons un compte Pinterest et Calaméo.

Quel est l’intérêt ?

Le compte Pinterest reflète la sélection d’ouvrages que vous pouvez voir sur les présentoirs du hall de votre BU. Très régulièrement l’offre présente est renouvelée, et les nouvelles couvertures sont épinglées au fur et à mesure. Vous trouverez aussi les références des livres présentés lors d’expositions thématiques, à l’occasion du centenaire de la naissance d’un auteur par exemple ou pour accompagner un colloque qui a lieu dans nos locaux.

Vous trouverez le lien vers notre compte Pinterest sur la page d’accueil du blog, ou ici.

Calaméo, quant à lui, permet de consulter la liste entière des acquisitions du mois en cours et d’avoir les archives des mois précédents. Vous pouvez naviguer dans la publication en ciblant vos matières préférées, ou bien lire le numéro en entier, à votre bon plaisir.

Retrouvez toutes nos publications sur notre compte Calaméo.

Alors, n’hésitez plus ! Allez faire un tour sur ces deux réseaux !

La BU sous un autre… angle !

Photo Emmanuelle et Laurent Beaudouin.

Deux architectes du CAUE de la Sarthe  (Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement) vous font découvrir la bibliothèque autrement lors de la journée Campus en fête du 26 septembre 2017.

Ils vous parlent d’Emmanuelle et de Laurent Beaudouin, de Le Corbusier, de l’école Gaudi, d’Eladio Dieste… De couleurs et de formes.

 

C’est certain, après cette visite, vous ne verrez plus la BU de la même façon !

Inscrivez-vous dès maintenant pour une visite architecturale de la BU !

Visites proposées à 14h ou à 15h30 uniquement le 26 septembre.

 

« Les protecteurs de l’exil républicain espagnol » dans votre BU

A partir du mois d’octobre 2017, vous aurez l’opportunité de découvrir une importante exposition intitulée : « Les protecteurs de l’exil républicain espagnol : errance et pèlerinage », dans le hall de la BU du Mans, exposition à l’initiative du département d’Espagnol de Le Mans Université et du laboratoire 3L.AM langues, littératures, linguistique des universités d’Angers et du Mans.
Cette exposition s’inscrit dans un contexte historique qu’évoque Mr Rocardo Tejada, directeur du département d’Espagnol de l’Université et organisateur de l’exposition :

« Le 21 octobre 1937, l’armée nationaliste espagnole s’empare de toutes les provinces du Nord. Autour de 160000 personnes doivent fuir l’Espagne et se refugier d’une manière définitive en France, ou ailleurs, ou, assez souvent, juste quelques jours avant de rentrer dans la zone républicaine. Au mois de février 1939, c’est la chute de la Catalogne et la « Retirada ». Autour de 470 000 personnes (selon les chiffres de l’historien J. Rubio) doivent franchir la frontière, dans des conditions pénibles, pour se réfugier en France. Le 1er avril de cette année, c’est la victoire définitive de l’armée franquiste. Il s’agit du flux migratoire, d’un seul coup, le plus important dans toute l’histoire de la France. »

Ces exilés participeront à développer un imaginaire de l’exil, de l’errance et du voyage, à travers des personnages qui les accompagnèrent dans leur périple. Ces personnages, figures mythiques ou « saints patrons laïcs » de l’exil, s’incarnent notamment en Cervantès, le Quichotte, le Cid, Ulysse, Dante, Sénéque, Lulle, Maïmonide, Vives, Victor Hugo, Machado, parmi bien d’autres.
L’exposition se centre sur ces figures imaginaires ou historiques et explore leur lien avec l’errance et l’exil à l’aide de nombreux livres, de panneaux, d’affiches, et même d’objets. Ces documents proviennent de diverses institutions à caractère culturel ou académique françaises et espagnoles.
Plusieurs conférences accompagneront cette exposition, avec la présence de spécialistes de l’exil républicain espagnol et de l’art espagnol du 20eme siècle. Plusieurs autres manifestations, telles une pièce de théâtre de Max Aub et une lecture publique en lien avec la thématique et réalisée par des étudiants, sont également programmés.
Que vous vous intéressiez à l’histoire et à la civilisation espagnole, ou encore aux problématiques des migrations et de l’exil à travers l’Europe et même le monde, nulle doute que cette exposition parviendra à susciter votre curiosité. Et si, comme l’affirmait René Char, « La rigueur de vivre se rode sans cesse à convoiter l’exil », il s’entreprit bien là, depuis les dures réalités de l’exil des républicains espagnols, le développement d’un complexe d’images fécondes et protectrices qui dressera une ultime espérance face aux périples objectifs et mortifères du déracinement et de l’errance des exilés espagnols.

La mythologie et les religions antiques dans les collections de la BU du Mans (Chroniques du fonds religion, 1ère partie)

L’étudiant en histoire, en littérature ou en sciences humaines, mais aussi d’une manière plus générale le lecteur curieux de se constituer une culture générale diversifiée, se trouvera obligatoirement confronté, au cours de ses recherches, aux problématiques relatives à la mythologie et aux religions de l’antiquité. La bibliothèque universitaire du Mans possède sur ces sujets un fonds documentaire substantiel dont il est possible de dresser ici les grands traits.
Vous trouverez dans nos collections de nombreux documents de référence, notamment des « dictionnaires des mythologies », qui brossent le paysage du mythologique à l’échelle mondiale et dans une perspective historique et anthropologique. Sur les religions antiques gréco-romaines, le fonds comporte des dictionnaires, encyclopédies ou atlas plus spécifiques, dont le célèbre dictionnaire de Pierre Grimal[1], mais également de nombreuses autres éditions permettant de diversifier et de recouper les sources. Depuis ce premier niveau d’information plutôt généraliste, nous pouvons avancer dans cette présentation en mentionnant les nombreuses études des chercheurs les plus renommés présents dans le fonds: George Dumézil, Mircea Eliade, René Girard, mais aussi Jean-Pierre Vernant, Paul Veyne, Bernard Sergent, ou Marcel Détienne, parmi bien d’autres. On remarquera ainsi sur nos étagères, outre les ouvrages devenus classiques de Dumézil, d’Eliade ou de Vernant, le vénérable « Rameau d’or » de Frazer[2], le stimulant essai de Paul Veyne intitulé « Les grecs ont-ils crus à leurs mythes ? »[3], ou encore les études comparatistes sur la mythologie indo-européenne de Bernard Sergent.
Outre ce corpus d’ouvrages émanant d’auteurs célèbres et unanimement reconnus, on peut repérer également des documents plus originaux comme cette étude de Robert Turcan sur les « Liturgies de l’initiation bacchique à l’époque romaine »[4], ou encore ce livre d’Emile Jobbé-Duval, qui traite du sujet des « morts malfaisants »[5], ces défunts menaçants ou inquiétants, striges, larves ou lémures, dans les croyances populaires des romains de l’antiquité, pour ne prendre que quelque exemples. De nombreux ouvrages traitent d’une manière approfondie de sujets spécifiques : le sacrifice antique, le mithracisme, les cultes orientaux à Rome ; plusieurs monographies sont consacrées à des divinités singulières (Dionysos, Artémis,…), ou à des figures instituées du sacré (le prêtre, les haruspices,…).
Concernant les mythologies de l’antiquité, il n’existe que peu d’écrits des grands auteurs de l’époque dans le fonds religion, mais il suffit de rechercher dans le fonds littératures, localisé dans la même salle, pour retrouver presque tous les textes d’Homère, d’Hésiode, d’Euripide, de Plutarque, de Virgile, d’Apulée et de bien d’autres encore…
Le fonds sur la mythologie et la religion des anciens scandinaves est moins riche que celui sur les grecs et les romains, toutefois nous disposons de plusieurs ouvrages de Régis Boyer, et il est également possible de se plonger dans les sources littéraires majeures de ces mythologies, dont l’ancienne Edda (ou Edda poétique, avec une présentation par Régis Boyer), ou sa version en prose écrite par Snorri Sturluson, textes présents dans les rayons de littérature.
Nous mettons également à disposition de nos lecteurs une petite collection d’ouvrages sur les mythes et religions égyptiennes et celtiques[6], avec des documents sur le symbolisme religieux, la mythologie et le panthéon divin, et les pratiques cultuelles . On y trouve notamment plusieurs ouvrages sur les druides.
Ce fonds documentaire sur la mythologie et les religions antiques, régulièrement actualisé par de nouvelles acquisitions, présente donc un passage incontournable pour tout étudiant, amateur ou curieux désireux de se constituer une culture solide sur ces sujets. Et de par les références constantes à la mythologie antique qui émaillent l’histoire de l’occident, tant dans le domaine des arts, de la littérature, qu’en sciences humaines et sociales (notamment en psychanalyse, en sociologie et en anthropologie), les interconnexions de ces travaux avec une grande partie de nos fonds documentaires dans d’autres disciplines pourraient donner matière à de fécondes synthèses.

[1] Pierre Grimal : « Dictionnaire de la mythologie grecque et romaine » PUF 1999, cote BU : 292 GRI

[2] James George Frazer : « Le rameau d’or », Robert Laffont 1983, cote BU : 291.13 FRA

[3] Paul Veyne : « Les grecs ont-ils cru à leurs mythes ? », Seuil 1992, cote BU : 292 VEY

[4] Robert Turcan : « Liturgies de l’initiation bacchique à l’époque romaine » De Broccard, 2003, cote BU : 292.07 TUR

[5] Emile Jobbe-Duval : « Les morts malfaisants d’après le droit et les croyances populaires des romains » Ed Exergue 2000, cote BU : 292.07 JOB

[6] Ces documents se trouvent sous la cote 299

Carson McCullers, un cœur insoumis

Carson McCullers est une romancière et nouvelliste américaine, dont on fête le centenaire de la naissance en cette année 2017. Elle peut être considérée comme une romancière précoce puisqu’elle écrit sa première nouvelle à 16 ans et son premier roman « le cœur est un chasseur solitaire », à 23 ! Ce sera la révélation littéraire de l’année 1940, un texte sur les déchirures de l’adolescence qui la rendra immédiatement célèbre.

Elle avait pourtant débuté comme musicienne, en faisant des miracles au piano. Certains lui prédisaient une carrière de virtuose, mais son père, en lui offrant une machine à écrire, décida de son destin de romancière.

Toute sa vie, Carson McCullers sera une femme en lutte : en lutte contre la souffrance et la maladie ( une crise de rhumatisme articulaire mal soignée va peu à peu paralyser ses membres) et en lutte contre les esprits bien-pensants, qui ne lui pardonnent pas d’épouser deux fois le même homme, de s’encanailler avec Tennessee Williams, de fumer 3 paquets de cigarettes par jour et d’afficher ses amitiés homosexuelles.

Cela ne l’empêche pas d’écrire, de « Reflets dans un œil d’or » à « l’Horloge sans aiguilles », toujours avec la même urgence et la même grâce. Tous ses écrits se situent dans le Sud profond, dont elle sait rendre à merveille la touffeur et la moiteur, et sont hantés par les mêmes thèmes : le désert des sentiments, la confrontation au mal, la quête d’identité, la solitude, les amours frustrées…

Peu à peu, la santé de Carson se dégrade : crises, rechutes, attaques cérébrales. A partir de 1950, elle est quasiment hémiplégique et ne peut se déplacer qu’en fauteuil roulant, ce qui ne l’empêche pas de continuer à voyager entre la France (où elle a acheté un presbytère) et sa maison des environs de New York.

Elle revient définitivement aux Etats-Unis après le suicide de son mari et elle meurt en septembre 1967, à 50 ans, des suites d’une hémorragie cérébrale. Jusqu’au bout elle aura écrit… son recueil de nouvelles « Le cœur hypothéqué » est publié à titre posthume en 1972.

Venez découvrir cette romancière si attachante à la BU ! Une table thématique comprenant tous ses ouvrages et des biographies est à votre disposition à l’entrée. Tous les ouvrages sont empruntables.

Voir aussi notre sélection sur Pinterest :

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